L’intrusion du religieux dans la science n’est pas un phénomène nouveau, mais il est devenu plus présent avec la montée des extrémismes musulmans vers la fin des années 70. Leur attitude concordiste et leur refus de la théorie de l’évolution ne sont pas liés à la nature de l’islam qui a permis le rayonnement de la science les premiers siècles de l’hégire. Les textes sacrés n’ont nul besoin d’obtenir une légitimité par la science.

Aujourd’hui, dans une Tunisie en pleine transition démocratique, le combat à mener pour l’avenir est celui de la culture et de l’éducation: il implique le libre exercice de la raison et le respect de l’autre.

Conférence de Faouzia Charfi, professeure à la Faculté des Sciences de Tunis, membre du comité d’honneur de l’Académie européenne des Sciences, des Arts et des Lettres, ancienne secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur du gouvernement provisoire après la révolution tunisienne du 14 janvier 2011.

ENTRÉE GRATUITE