Par Jacques Arnould, historien des sciences

Au Campo de Fiori, à Rome, où il a été brûlé le 17 février 1600 ?, sa statue continue de narguer les autorités catholiques : Giordano Bruno n’a pas fini d’enthousiasmer ceux qui défendent la liberté de chercher, de savoir et de croire et d’agacer ceux qui estiment qu’il existe des frontières à ne pas franchir et des dogmes à ne jamais questionner.

Dominicain défroqué, provocateur invétéré, ce grand érudit de la fin de la Renaissance avait osé penser un monde plus grand que celui taillé pour la foi chrétienne et vénérer un Dieu que les rites ne pouvaient perturber.

Au siècle des guerres de religion, il affirmait que la sienne était fondée sur l’amour seul : ce diable d’homme ? rêvait d’embrasser Dieu au moment de sa mort. Peut-il encore nous inspirer ?

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