Conférence présentée par Anne Staquet (UMONS), dans le cadre du cycle “Les mauvais perdants de la science”, organisé conjointement avec l’Extension UMONS.

“L’affaire Galilée est sans doute l’emblème de l’opposition entre l’Eglise et la science. Pourtant, à y regarder de plus près, la question est plus complexe. Non seulement Galilée a veillé à séparer les points de vue scientifiques et religieux, mais les premières oppositions à l’héliocentrisme pouvaient être autant scientifiques que religieuses, même si ces dernières se sont parfois maintenue jusqu’au XIXe siècle. En outre, la réhabilitation du savant par l’Eglise est moins claire qu’il n’y paraît.”